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  • Photo du rédacteurPriscilia

Notre surconsommation : ce qu’elle cache.


Nous vivons dans une société de surconsommation. C’est un fait.


Ça, c’est assez facile à constater. Ce qui l’est moins, c’est son autre facette : ce sur quoi elle met un pansement.


Pourquoi sommes-nous si pris dans ce cycle d’achats constants? Et même, pour plusieurs, jusqu’à causer l’endettement?


Qu’est-ce qui explique ce phénomène qui nous touche presque tous au niveau mondial?


J’ai envie de m’attarder à ces questions avec vous et d’explorer la face cachée de la surconsommation. Je pense que c’est primordial de le faire. De prendre un pas de recul et de se questionner sur nos habitudes. De voir s’il est possible de faire autrement et, surtout, si nous pouvons être plus heureux en faisant autrement.


Je vais alors vous partager, sans jugements pour qui que ce soit, mes réflexions sur le sujet.



Un besoin de joies éphémères


Acheter ou recevoir un cadeau apporte généralement de la joie. On se sent euphorique, sur un petit nuage.


Le problème, vous le savez, c’est que c’est de courte durée. Rapidement, on revient à notre état normal. Et c’est là que le bât blesse : si on ne se sent pas très bien au naturel, si on ressent un certain vide ou encore une forme d’ennui, on va vouloir ressentir à nouveau ce sentiment de joie. Même si on le sait qu’il est éphémère!


C’est, en quelque sorte, une forme d’exutoire. Par contre, ce qui est dommage, c’est qu’on peut passer une vie à vivre de cette manière et, au final, à jamais être réellement heureux.


Alors comment on fait pour s’en sortir?


On apprend à se connaître. On prend le temps et l’énergie pour comprendre d’où vient ce vide qu’on cherche à remplir et ce qu’on souhaite combler avec les biens matériaux. On peut le faire par soi-même ou encore à l’aide d’une psychothérapie.


On réfléchit aussi à ce qui nous rend réellement heureux. Le VRAI bonheur, pas la joie éphémère. (Le vrai bonheur c’est un peu comme le ciel bleu : même s’il y a des nuages, on le sait qu’il est toujours là derrière.)


Juste d’entamer cette réflexion peut faire une grosse différence.


C’est aussi ce qui nous permet de nous détacher de ces fausses promesses marketing de « bonheur ». On se rend compte que ce n’est pas vrai qu’il faut ce corps parfait pour être heureux, cette belle voiture, ce nouveau vêtement… On a déjà tout à l’intérieur de nous (et c’est gratuit).


Une vie qui tourbillonne


On est pris dans un tourbillon. Tout va toujours vite, on n’a jamais assez de temps. On vit de moins en moins le moment présent.


Et ça c’est un climat parfait pour la surconsommation.


On n’a pas le temps de s’arrêter et de profiter alors on achète une chose pour très vite passer à la prochaine.


Les tendances sont aussi régies par ce même rythme effréné et les compagnies créent des produits qui ne sont pas faits pour durer. On vit dans le futur.


Il faut prendre le temps de ralentir. De prendre de grandes respirations et d’observer ce qui nous entoure.


Est-ce qu’on a réellement besoin de ce nouvel objet alors que notre maison déborde déjà?


Est-ce qu’on peut prendre le temps d’apprécier ce que nous avons en ce moment?


Est-ce qu’on peut faire vivre plus longtemps les objets autour de nous? En les réparant par exemple ou en ne cherchant pas toujours à avoir le dernier modèle tendance.


La valorisation de la richesse et des apparences


On a intégré que le succès = avoir de l’argent, une belle maison/voiture, de beaux vêtements, une belle apparence en général.


Tous des éléments externes à nous. Tous des éléments qui peuvent être vus par les yeux d’autrui. Alors, on court après le succès pour les autres? Pour ce qu’on peut paraître à leurs yeux?


Si on mise notre bonheur sur ça, il y a de grandes chances qu’on rentre dans notre belle maison avec un sentiment de vide et de solitude. Mais ça ne veut pas dire que personnes riches = personnes malheureuses. Aucunement. Ça veut seulement dire que la richesse externe n’est pas essentielle pour le réel bonheur. Et c’est une bonne nouvelle!


Alors, pourquoi porter autant d’importance à ce que les autres pensent? Et même à acheter en conséquence (de manière consciente ou inconsciente)?


Ma théorie c’est parce que nous avons besoin d’amour. Nous avons besoin de nous sentir approuvés, regardés ou même admirés. Ce sentiment d’amour est 100% légitime, mais je crois que nous ne le comblons simplement pas de la bonne façon. À la fin de nos vies, ce n’est pas en flashant nos possessions que nous allons ressentir le sentiment de connexion aux autres.


Un sentiment de communauté moins fort


Dans la même lignée, je trouve que nous démontrons de plus en plus notre affection par des objets. Dans plusieurs situations, ça peut être utile, mais… Est-ce que ça ne nous a pas fait perdre un peu la notion d’entraide? Parce qu’il n’y a aucun objet qui remplace la présence et le soutien d’une personne aimante.


Un exemple qui me vient en tête est les showers de bébé. À la base, cet événement est magnifique et permet à la famille d’offrir son support aux futurs nouveaux parents. Les cadeaux peuvent alors être de réels besoins de ceux-ci. Il arrive par contre qu’il y ait une surabondance de présents et qui sont alors totalement détachés des besoins.


À la place de donner pour donner, pourquoi ne pas offrir un réel support aux futurs parents? Pourquoi ne pas offrir une présence lors des premiers mois de bébé? De la nourriture à congeler pour aider après l’accouchement?


Parce qu’il n’y a rien de tel que d’accueillir un bébé dans un environnement accueillant, aimant et qui se serre les coudes que dans une montagne de cadeaux (mais c’est mon opinion).


Je pense qu’on devrait alors revoir notre façon de démontrer notre amour. Autant envers nous-mêmes qu’envers les autres.


Une déconnexion à la nature


Finalement, selon moi, la surconsommation cache aussi une déconnexion à la nature.


On est tellement pris dans notre cycle d’achats constants qu’on ne porte plus attention aux messages que la planète nous envoie.


Elle nous dit de ralentir, de prendre soin d’elle. Par contre, pour les reconnaître il faut prendre le temps de les écouter. Ses messages ne sont pas aussi clairs que les campagnes marketing qui arrivent chaque matin dans notre boîte courriels.


Et pour reconnaître son importance, il faut avoir travaillé sur les points que j’ai présentés plus haut. Si on est tellement attaché à l’argent, si on pense que c’est ce qui nous rend heureux, c’est certain qu’on ne va pas vouloir sacrifier ça au nom de la planète.


Mais si on prend le temps de s’arrêter, de regarder autour de nous ET en nous, on va comprendre.


Alors voilà. C’est ce que cache, selon moi, la surconsommation.



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