Si vous êtes ici, c’est probablement que vous soupçonnez une intolérance au soya chez bébé. Si oui, je vous invite d’abord à valider auprès d’un professionnel de la santé.
Chose que je ne suis pas. Mais je suis une maman qui a passé par là.
Et je sais à quel point ça vient avec du stress et beaucoup de questionnements. Surtout que, lorsqu’on est végétalienne, on en mange du soya. On AIME ça en manger.
S’imaginer vivre sans tofu, tempeh, protéine végétale texturée, produits transformés style croquettes végétaliennes, sauce soya… L’horreur.
Je vais pas vous mentir : oui c’est un gros changement.
Mais si vous voulez le faire pour continuer votre allaitement (en passant : vous avez le droit aussi d’arrêter ou de choisir une autre option, écoutez-vous), ça se fait. Il faut juste bien s’entourer et connaître quelques trucs. C’est ce que je vous partage aujourd’hui.
PS : Si vous ne savez pas ce qu’est un régime d’éviction = c’est en fait de retirer de son alimentation des aliments, lorsqu’on allaite, parce que bébé réagit. Les plus courants qui sont retirés sont ceux à base de protéines de lait de vache et soya. J’aborde ici uniquement le soya, car l’autre ne se trouve généralement pas dans le végétalisme.
Outils et trucs pour régime d’éviction pour végétalienne :
Consulter une nutritionniste
Ça peut vous éviter beaucoup de stress et d’essais-erreurs.
Vous allez avoir l’aide d’une professionnelle qui pourra vous guider dans votre nouvelle alimentation et répondre à toutes vos questions.
J’aurais aimé le faire avant. Au début du processus, je me suis mal fait conseiller par d’autres professionnels de la santé (non spécialisés en nutrition). J’ai fait des erreurs, je me sentais perdue et j’entendais des discours qui se contredisaient constamment.
Vous pourrez aussi avoir un plan clair de quand vous pouvez tenter de réintroduire le soya, comment le faire et quoi observer chez bébé.
S’informer avec de VRAIS outils sur le sujet
Vous allez voir : en ligne, on trouve de TOUT sur les intolérances/allergies de bébé.
Des blogues, des groupes Facebook, des comptes Instagram… Il y en a des supers, mais il y en a d’autres qui propagent de la mauvaise information.
D’autres mêmes qui ont un ton culpabilisant envers la mère. S’entourer d’informations comme ça peut faire en sorte qu’on se sente encore plus stressés de la santé de bébé, de ses réactions, etc.
On peut être pris dans un tourbillon d’informations qui étouffent.
Soyez conscients de ça.
Et informez-vous avec les bons outils. LE guide sur le régime d’éviction écrit par une nutritionniste est celui de Maman mange bien :
Elle n’aborde pas précisément le végétalisme, mais présente des alternatives végétaliennes dans ce document.
Découvrir le monde des aliments sans allergènes
Avant d’être confrontés à ça, on n’a souvent pas conscience, mais… Il existe plusieurs belles entreprises qui font des aliments sans allergènes!
Je vous conseille alors de faire une sortie à l’épicerie et de vous mettre à la recherche de celles-ci.
Prenez le temps d’observer avec des yeux nouveaux les allées et de regarder les listes d’ingrédients. Oui au début c’est long et laborieux, mais je vous promets : avec le temps vous allez vous trouver des repères, de nouveaux produits préférés, des recettes que vous aimez, etc.
J’en ai aussi partagé plusieurs autres sur mon compte Instagram.
Je vous invite même, si vous avez le temps (ce qui manque souvent avec bébé), d’essayer des recettes de tofu sans soya. C’est pas exactement pareil, mais ça fait changement. Il y en a plusieurs sur Google.
Y aller un jour à la fois
Je sais qu’au début ça paraît énorme. « Je vais pas manger de soya pendant plusieurs mois?! »
Je me disais la même chose dans les premiers temps.
Mais c’est d’y aller un jour à la fois et tranquillement ça devient une habitude.
Et c’est aussi de se dire : si vous n’êtes plus heureuses là-dedans, vous n’êtes pas prisonnières de votre allaitement.
Rappelez-vous que vous avez le choix et que votre bonheur importe.
En parler autour de soi
Si vous le voulez et pouvez, parlez-en autour de vous. Vous allez voir : c’est plus commun qu’on le pense. Ça fait du bien de savoir que d’autres personnes sont passées par là ou même qu’elles le vivent aussi présentement.
Pouvoir échanger par rapport au stress que vous vivez, partager vos recettes, vos découvertes, etc.
Ça peut faire toute la différence.
Comments